presse des jeunes dusamedi 21 juin 2025

Le Club des Investisseurs de Guinée : Un nouveau souffle pour le développement économique national




 

Grâce au canal stratégique de Wold Communication Marketing, le Club des Investisseurs de Guinée (CIG) a été mis en lumière. Cette plateforme, active sur le terrain, s’affirme aujourd’hui comme un acteur clé dans la proposition de solutions concrètes pour une meilleure gouvernance économique en Guinée.

MESSAGE DU PRESIDENT DU CLUB DES INVESTISSEURS DE GUINEE
ACCADEMIE D’INVESTIR
ENSEMBLE, NOUS REUSSIRONS A FAIRE DES MODELES DE DEVELOPPEMENT
AIDER LE PAYS
ORGANISER LE SECTEUR PRIVE
RENFORCER LA CAPACITE DE L’ETAT

En effet, La Guinée n’est plus une jeune nation, plutôt, elle a l’âge très mature – capable de se gérer et se prendre en charge. Elle a juste besoin qu’elle soit accompagnée, organisée par un secteur privé fort, dynamique pour consolider des acquis socio-économiques et civils du pays. Prenons en compte des succès des années passées : 1958, 1984, 2010, pour renforcer l’élan de solidarité des années à venir en termes de refondation de notre système économique par le Conseil National du Rassemblement et du Développement (CNRD) du 5 Septembre 2021. Avec vision SIMANDOU 2040, des méga – projets. A ce stade, sur la base du Travail, d’Honnêteté et Intégrité, le pays ne va pas tarder à aller de l’avant car l’union fait la force. Et c’est dans la paix et l’organisation qu’il peut y avoir la croissance économique. Cependant, quand on ne s’organise pas et se planifie pas le développement patauge. En clair, on ne rentre pas dans les moindres détails car l’histoire qu’elle soit positive ou du contraire, permet de construire l’avenir si l’on s’y prend garde. Vu que, le secteur Privé Guinéen doit mieux s’organiser, s’outiller pour accéder aux marchés nationaux, tout en étant une véritable locomotive de développement, il doit jouer un rôle primordial dans tous les secteurs sans oublier la contribution de la diaspora qu’est un maillon important et considérable dans la construction de notre nation. Cette Diaspora doit être utilisée à bon escient par des autorités pour le décollage de plusieurs secteurs économiques notamment les Infrastructures, l’Agriculture, le Commerce, l’Industrie, les numériques, la santé, la Sécurité et l’éducation…

Et c’est par rapport à toutes ces ambitions que nous avons décidé de mettre en place le CLUB DES INVESTISSEURS DE GUINEE (CIG), dont l’une des missions serait de motiver les investisseurs à investir en République de Guinée – sur une superficie de 245 857 Km² avec 13,7 millions d’hectares de terres arables et deuxième productrice mondiale de bauxite, pays riche en fer, diamant, or … et bordé de l’Océan Atlantique – Bref, rien que la pèche la Guinée peut avancer sur le plan économique et social. N’est-ce pas une terre bénie par Dieu ? Toutefois, l’on se pose la question – pourquoi notre développement est si lent comme le pas du caméléon depuis 1958 ? Cette lenteur, dont le commun des mortels s’y interroge en permanence ? Où peut-on la situer en termes de responsabilité ? Les hommes ? Les femmes ? Ou bien, certainement absence de leadership ?

A ces questions, le défi doit être relevé par le CLUB DES INVESTISSEURS DE GUINEE (le CIG) pour gagner le pari de la croissance car ledit CLUB est composé par des femmes et hommes d’affaires ayant des expériences clefs du développement de leur secteur respectif sans oublier que leur rôle serait de tirer cette jeunesse de l’abîme, la former et l’encadrer pour un avenir radieux : Il s’agit de créer des champions du business dans le pays. A noter que le premier partenaire du CLUB DES INVESTISSEURS DE GUINEE (CIG) serait incontestablement l’Etat qui doit propulser, galvaniser les entrepreneurs à se comparer aux autres de la sous-région (West-Africa) et à l’international. C’est pourquoi, le respect des lois et règlement de l’Etat doivent être de rigueur, dans notre comportement. Cela nous interpelle au plus haut niveau – le CIG aura un droit de regard sur tout ce que l’on fait dans le sens du civisme pour gagner la confiance de l’Etat notre partenaire incontournable.

Nous, investisseurs, on est le principal maître d’œuvre des politiques publiques, et en cela, le secteur privé doit avoir le privilège d’accéder aux marchés nationaux et contrôler lui-même l’émergence desdits marchés pour un partage de vue d’où le renforcement du système de veille par nos conseillers membres du CIG dans diverses sphères d’infrastructures et superstructures du pays. Justement, le CIG devient un laboratoire, une académie d’idées pour proposer des modèles de développement à ses membres, à l’Etat et aux institutions internationales pour le décollage de la Guinée. A titre d’exemple nos experts essaieront de créer un lien étroit de travail entre le Ministère de l’Agriculture et celui de la Défense Nationale pour la mise en place du Génie Agricole, Industriel et Environnemental des Forces Armées de Guinée (GAIE – FAG), ce qui constitue un modèle de proposition de développement pour le pays. Une structure qui sera dotée de tous les gros moyens – un peu à l’image de Génie Militaire qui évolue dans les travaux publics.

Cela doit être une vision du Président de la République car le pays sera autour de 25 millions d’habitats en 2050 selon les analystes du Club des Investisseurs de Guinée. Donc l’apport de l’armée sera déterminant pour notre agriculture face à la ZLECAF. Donc l’Etat doit créer du goût de la terre à l’armée en plus de son rôle régalien de défense du territoire national. Sans nul doute le CLUB aura à proposer beaucoup de modèles aux autorités du pays et au secteur privé. Nos propositions de modèles atteindront toutes les couches du pays comme le département de la Fonction publique dans le souci de donner du coût d’entrepreneuriat aux fonctionnaires qui prendront leur retraite lorsqu’ils leurs 10 ans de service avant la retraite (retraite anticipée au profit de l’agriculture et de l’élevage), Une formule que le syndicat du pays pourra gérer avec le CLUB.

Le CIG fera en sorte que le secteur Privé, l’Etat et les Institutions Financière de la place puissent travailler en commun sur des projets bancables. Se parler de leur mode de financement comme cela se passe dans d’autres Etats. Exemple, la Chine où l’Etat a une emprise du secteur privé pour accélérer son épanouissement en termes de développement surtout PPP. Aussi, la communication et partage d’informations, renforceront les capacités de l’Etat face aux Institutions Financières à tel point que les fonds qui seront alloués aux projets, seront vite décaissés, et plus de retard dans l’exécution des travaux.

A préciser aussi que la dette intérieure préoccupe le CLUB, les dossiers qui sont en souffrance et font l’objet de litiges ou d’incompréhension doivent rester dans un cadre de discussions, de dialogue entre les parties en présence du Médiateur de la République et la Chambre d’Arbitrage de Guinée, s’il le faut pour une négociation avec la Direction Générale de la dette publique et l’Agent Judiciaire de l’Etat. Toutes ces dettes doivent faire l’objet de négociation avec l’Etat – pour booster l’économie vers la croissance. Donc le CIG sera désormais là pour porter secours aux investisseurs auprès des autorités en évitant que ce genre de crise soit de récurrence, de redondance qui enfreint notre économie.

Dans le même sillage de notre action, pour que le CIG fasse des résultats, il lui faut une bonne coordination, et serait important et judicieux que les Points Focaux soient installés auprès des Ministères et structures étatiques pour mieux participer à la prise des décisions en matière de gestion, d’informations et de communications sur des questions d’investissement avant de préposer des modelés de développement plus adaptés à notre environnement. Le CIG aura également ses antennes dans les quatre régions naturelles du pays. Ces points focaux seront des cadres issus de différents Ministères et certains EPA et EPIC pour une communion d’actions et d’idées par rapport au programme du Club des Investisseurs de Guinée (CIG).

D’où alors une bonne préparation de s’apprêter à faire face à la Zone de Libre-Echange, Continentale Africaine (ZLECAF) qui s’installe, s’instaure lentement dans les pays africains depuis Janvier 2021, si on n’y fait pas face nous risquons de rester en queue de peloton pour des questions économiques et d’échanges commerciaux entre la Guinée et les autres pays africains. Et toujours, si l’on ne fait pas attention nos terres agricoles ne vont pas, nous servir de grand-chose car maintenant, on consomme ce que les autres produisent. Tels que nos marchés de fruits sont inondés par la production Marocaine et Sud-Africaine et d’autres produits exotiques qui foisonnent le marché local guinéen. Cela ne garantit pas notre monnaie ?

Ce, dès l’instant, il faut que le CIG prenne part aux débats socio-économiques et civils du pays au niveau de toutes les structures pour une meilleure coordination de la chose publique avec les entités à titre d’exemple comme le Marché Public, les Impôts, la Douane y compris tous les autres secteurs clefs pour faire face à l’arrivée de la ZLECAF tout en respectant les règles édictées par l’OHADA. En effet, dans les Etats de la CEDEAO l’apport du CIG sera une réalité car bientôt, verra le jour, la Monnaie Unique ECO. Chose à ne pas également négliger dans le contexte actuel et futur de l’évolution de l’économie nationale. Ceci étant, il faut encourager les entreprises à se mettre en coopérative, créer des consortiums d’entreprises et le Groupement d’Intérêt Economique (GIE). Bref toute une organisation nous permettant d’aller de l’avant pour faire face aux concurrences entre les Etats. D’où l’aménagement des corridors frontaliers entre les six pays (La Guinée Bissau, le Sénégal, le Mali, la Cote d’Ivoire, le Liberia et la Sierra Leone).

C’est en cela d’ailleurs que tout sera passé en partenariat avec notre Etat – l’Institution qui garantit la vie de la nation entre les entreprises, les ménages et les autres structures dans la logique de la planification des biens et services. Courageusement, le CIG, n’outrepassera pas les lois et règlement mis en place par les autorités. Et vient renforcer les autres structures existantes du pays qui concourent pour le bien être du secteur privé surtout en termes de planification économique avec l’Etat. Un peu comme à l’image des autres pays notamment la France ou plusieurs organisations socio professionnelles et civiles restent engagées pour le rayonnement de leur économie.

Nous sommes dans un monde du donnée et du recevoir, on n’hésite pas de coopérer si cela est nécessaire comme la CHINE, le JAPON en ont fait pour se hisser dans le monde. N’est-ce pas, dans un passé récent, les pays asiatiques qui, autrefois étaient sous-développés, ont coopérés avec le monde occidental pour mieux s’imposer à l’échelle internationale car nul ne peut vivre en vase clos. Restons dans la coopération comme les autres nations pour mieux avancer…

Et, c’est pourquoi, nous saluons la nouvelle phase de coopération avec la France qui doit d’ailleurs se raffermir davantage sur le plan économique et social. De ce qui précède, le CIG partage les mêmes valeurs que les autorités de la place en tant que structure transversale qui concourt positivement à l’évolution de notre cher Etat, la Guinée.

Conakry, le 20 Juin 2025
TRAVAIL – HONNETETE – INTEGRITE
Président du CIG
Ibrahima S Bangoura
E-mail : clubinvestguinee1968@gmail.com